Les éclaireurs du voyage

Voyage à Montréal

Photo de Nancy Bourque sur Pexels Voyage à Montréal
Photo de Nancy Bourque sur Pexels

Toutes les semaines, Stéphanie Taupin et Fabien Hée vous emmènent à la découverte de l'Europe... et plus si affinité ! Les cofondateurs de l'agence Les Éclaireurs Du Voyage ramènent de leurs repérages sur le terrain, souvenirs de rencontres, trouvailles insolites et conseils pour vos prochains voyages. Un regard parfois amusé, toujours sincère, sur ces destinations qui nous entourent et nous en font voir de toutes les couleurs.

Vous êtes cofondatrice de l’agence Les Eclaireurs Du Voyage et aujourd'hui vous nous emmenez voir ce qui se passe... à Animaze ! C’est une nouvelle destination, ça ?!

Oui Laurence, c’est un monde en soi, c’est vrai… Je ne trahirai pas de secret en vous disant que chaque année le MIAFF, puisque c’est comme ça qu’on appelle gentiment le Festival international du film d’Animation, prend ses quartiers le long du Saint Laurent au Canada.

Cette année, du 11 au 13 septembre, l’association Animaze présente un MIAFF tourné autour de la diversité, avec des courts et longs métrages venus des 4 coins du monde.

Alors rendez-vous pour 3 jours au Cinéma du Musée, juste au Nord de Little Italy et du parc du Mont Royal, à Montréal.

D’ailleurs, le reste de l’année, le Cinéma du Musée c’est une salle qui présente aussi des films indépendants locaux. De quoi passer une soirée comme un québécois !

Alors vous nous le disiez, ce festival dure 3 jours. Que faire ou visiter après ça ?

Septembre est le début de la période charnière dans la nature, avec les arbres qui commencent à changer de couleurs, les animaux qui font des réserves en prévision de l’hiver…

Alors forcément je vous recommande d’aller marcher en pleine nature !

Et quand on habite à Montréal ou qu’on est de passage, la Mauricie est une des régions sauvages facilement accessibles. Seulement 2h30 de voiture et vous êtes au cœur de la forêt, avec ses rivières et lacs…

Mais si proche de la ville, est-ce vraiment sauvage ?

Oui ! Le Parc National de Mauricie protège la faune et la flore sur plus de 500 km²… C’est très vaste. Vous pouvez bien sûr prendre votre véhicule pour aller d’un côté à l’autre du parc, et le « parquer » comme ils disent, pour randonner sur les nombreux sentiers aménagés.

Et pour ceux qui préfèrent laisser le paysage infuser et prendre des photos, il y a pas mal de belvédères. Celui du Passage est intéressant pour avoir une vue dégagée sur toute la Mauricie et le Lac Wapizagonke qui serpente dans la forêt.

Et pour découvrir le mode de vie des Québécois ?

Toujours en restant côté nature, parce que leur mode de vie simple y revient toujours, vous pouvez faire l’expérience d’un séjour en pourvoirie.

Ce sont de vastes domaines boisés, souvent autour d’un lac, avec une auberge campagnarde.

Bien sûr on peut y randonner, mais on y va aussi pour faire du kayak, partir en traditionnelle rabaska, s’initier au paddle ou au tir à l’arc, ou encore suivre des sentiers interprétatifs autour des champignons et de la trappe.

Et puis il n’y a pas de séjour dans nature comme ça sans guimauves grillées sur un feu, et observation des étoiles loin de toute pollution lumineuse des villes !

Est-ce qu’on campe dans cette région ?

Alors, les Québécois adorent dormir au milieu de la nature, que ce soit en campant dans leur tente dôme et zéro confort, ou en séjournant dans de petits chalets rustiques ! Ils ont l’eau et l’électricité, mais il faut venir avec son sac de couchage et ses vivres.

Il y a en fait de nombreuses façons de pouvoir découvrir la forêt, la faune, autour de Montréal… Et selon le temps dont on dispose, on peut s’éloigner plus ou moins, faire un retour à la nature sans concession ou séjourner plus confortablement et se balader à la journée.

Stéphanie Taupin, un coup de cœur particulier à nous recommander ?

Je dirais le parc régional de Kiamika, pour sa 40aine d’îlots et presque autant de petites plages de sable, au beau milieu de la forêt !

Reste à choisir comment y dormir…

Pour les amoureux de la nature, il y a quelques petites huttes de toile, loin de tout et intégrées à leur environnement, avec toilettes sèches.

Et pour ceux qui apprécient leur confort, alors c’est chalet de bois avec sanitaires privé, et poêle en fonte pour les premières soirées plus fraîches !

Dans tous les cas il ne faut pas oublier ses jumelles, la faune est omniprésente !

Un entretien réalisé par Laurence Aubron. 

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