À la piscine du Grand Parc et au stade Stéhélin, des distributeurs de protections périodiques en libre service ont été installés fin mai. L'objectif est triple : lutter contre la précarité menstruelle, lever le tabou sur les règles dans la pratique sportive, et en parler de manière "positive", explique Claire Barthoux, agente de développement au sein du comité départemental olympique et sportif de Gironde, à l'origine du projet auquel la municipalité bordelaise s'est associée.
Une phase de test est prévue pendant un an, avant une éventuelle pérennisation du dispositif, en fonction de la demande. "Pour le moment, on ne sait pas du tout ce que ça va donner", ajoute Claire Barthoux.
Les distributeurs semblent pourtant bien répondre à un besoin : chaque mois, la responsable de la piscine reçoit "une à deux demandes" de protections, généralement de la part de jeunes filles.
112 millions de personne en Europe ont leur règles tous les mois. Dans une étude menée par l’association Règles élémentaires auprès de 5008 habitants de l’Union européenne, 34% des femmes déclarent avoir renoncé pour des raisons financières à l’achat de protections périodiques en 2024.
Un reportage de Cassandre Thomas.